Top 10 des fautes de français qui arrachent l’oreille

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Le français est une langue assez complexe. Même lorsque vous avez un niveau de langue assez élevé, une expression ou un jeu de mots peut vous faire défaut. Cependant, en français, vous n’êtes pas obligé d’être expert en langue avant de vous rendre compte qu’une faute est commise. En effet, il y a de ses fautes qui sonnent très mal à l’oreille au point où il est difficile de les concevoir. Si pour certaines personnes ses fautes ne disent rien, pour d’autres ce n’est pas le cas. Ici, vous avez le top 10 des fautes de français qui à l’écoute arrachent l’oreille.

Malgré que

L’expression « malgré que » soit très répandue de nos jours, elle est employée à tort par de nombreuses personnes. Si cette expression doit être utilisée, elle doit se faire avec l’usage du subjonctif. Ainsi il sera dit « malgré qu’il en ait ». Mais cette forme de formulation est assez complexe. Il est alors simple de dire « malgré le fait que » pour donner aux oreilles assez de répit.

Je sais pas c’est qui ou je sais pas c’est où

Pour commencer, ces deux expressions sont mal énoncées. En effet, la négation doit déjà être présente avec « ne » pour signaler une idée opposée. Mais ce qui fait le plus mal aux oreilles, c’est la non-inversion du verbe et du complément et le non-redoublement pronominal. Pour être correct, il est plus indiqué de dire « Je ne sais pas qui c’est » ou « je ne sais pas où c’est ».

Qui croivent

Cette expression qui court les rues aujourd’hui par manque de temps ou par envie de ne pas faire d’efforts abasourdis totalement à l’écoute. C’est une expression qui littéralement sonne mal à l’oreille dans le sens où le verbe « croiver » n’existe pas. Au présent on dira ils/elles croient et au subjonctif il/elle croie tout simplement. À cette faute horripilante s’ajoute généralement d’autres du même style c’est-à-dire « ils soyent » ou « ils voyent ».

Au jour d’aujourd’hui

Cette expression est très répandue dans les échanges. Bien qu’elle soit énoncée facilement, cette expression n’a aucun sens significatif puisqu’il s’agit d’un pléonasme. En effet, c’est une répétition tout simplement et il est bien dommage qu’une telle erreur soit reprise en chœur devant la face du monde parfois. Il est préférable de dire « aujourd’hui » ou tout simplement « de nos jours».

Cinquantenaire ou quarantenaire

Ces mots ont l’air banal, mais heurtent l’oreille lorsqu’ils sont énoncés pour l’anniversaire d’un individu. Autrement dit, ce sont des termes inappropriés pour des personnes. Par contre, pour des événements, vous pouvez les employer. Comme illustration, vous pouvez dire : le quarantenaire de l’usine de fabrication du ciment a eu lieu la semaine dernière. Lorsque vous voulez parler d’une personne qui vient d’avoir 40 ans, vous direz quadragénaire. Pour une personne de 50 ans, vous direz quinquagénaire.  Dans le cas où ces expressions peuvent vous sembler difficiles à prononcer, il existe plusieurs autres manières pour exprimer votre idée.

Moi, personnellement

De façon formelle, vous n’êtes pas en tort lorsque vous dites « moi, personnellement ». Personne ne vous accusera pour cela. Par contre, faire un pléonasme n’est pas toujours la meilleure chose à faire. L’emploi du moi en tant que pronom annule l’usage de l’adverbe personnellement. Il en est de même lorsque vous utilisez personnellement. Cette expression peut se comprendre si votre légitimité est remise en question. Par contre, ce cas s’inscrit dans un tout autre registre. Il faudra y être pour véritablement comprendre et l’employer.

Faire montrer

Cette expression n’a strictement aucun sens. À la limite, elle fait mal aux tympans. En utilisant une telle expression, ce n’est plus vous qui montrer, mais plutôt celui à qui vous souhaitez montrer qui se le montre à lui-même. Ça n’a aucun sens. Il est préférable de dire « je vais te montrer » ou « je vais te faire voir ». Vous pouvez également formuler autrement, mais jamais plus vous ne direz « je vais te faire montrer le cadavre du paon découvert sur l’autoroute ». Vous risquez d’attirer l’attention sur vous de façon négative.

Si j’aurais su

Cette faute titanesque s’entend généralement dans le langage parlé. Bien que ce soit le verbe avoir qui soit présent, il est conjugué au mauvais temps. Si, désigne déjà le temps conditionnel. Il est alors important de faire appel au mode indicatif pour faire une formulation correcte. Il sonne très mal à l’oreille de dire « si j’aurais su, je n’allais pas dormir tard ». Cette phrase est un manque total pour la conjugaison, mais également un massacre auditif. L’expression correcte ici, c’est « si j’avais su, je n’allais pas dormir tard ». Une chose est d’exprimer son regret, mais une autre est de bien l’exprimer pour ne pas choquer son entourage.

Je vais à la coiffeuse/ Je vais au coiffeur

Ces deux expressions sont assez répandues. Et pourtant elles ne veulent rien dire puisqu’elles sont fausses. L’action ici est de se rendre à un lieu pour se coiffer. Il est alors préférable de dire « je vais chez le coiffeur » ou « je vais chez la coiffeuse ».

C’est compréhensif

Compréhensif s’utilise pour une personne qui comprend une situation. Mais lorsqu’il s’agit d’une situation qui peut être comprise, cette dernière est compréhensible. Ce n’est pas trop compliqué.

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