D’après plusieurs témoignages, le français est une langue assez compliquée. En effet, la langue française renferme plusieurs aspects que l’on découvre de jour en jour. Ainsi, la plupart des pratiquants s’appliquent au quotidien à éviter certaines erreurs trop évidentes. D’autres personnes n’hésitent pas à improviser ou à contourner le problème avec toutes sortes de tournures. Toutefois, même lorsque l’on pense s’en sortir avec brio, on commet encore des erreurs sans le savoir. Découvrez dans cet article le top 10 des fautes de français que les gens commettent souvent sans le savoir.
1 – Ne jamais écrire l’expression « quelque soit »
Il est formellement proscrit d’écrire l’expression « quelque soit ». C’est une erreur très courante que l’on retrouve même dans les documents officiels comme les lettres administrative. Beaucoup de personnes l’ignorent. Toutefois, ce n’est pas une excuse acceptable. On écrit plutôt « quel(s) que soient » ou « quelle(s) que soi(en)t » selon le terme qui suivra l’expression. Par exemple, « quelle que soit la tâche à accomplir… » ou « quelles que soient les activités à réaliser… ».
2 – Le pratiquant du français ne devrait jamais écrire « autant pour moi »
Il s’agit ici aussi d’une erreur qui est très souvent commise dans la rédaction. Bon nombre de personnes après l’avoir appris n’y croient pas. Si c’est votre cas, alors n’hésitez pas à vérifier. En effet, il est plutôt juste d’écrire « au temps pour moi ». Cela a l’air impensable à première vue, mais c’est la bonne écriture. Dans la locution on ne le remarque, mais lorsqu’il s’agit de la rédaction c’est tout autre chose.
3 – Dans de rares cas, il est possible d’écrire quelque fois en un seul mot
Dans la rédaction, on écrit très souvent quelques fois pour exprimer le nombre de fois. Seulement savez-vous que parfois il est possible d’écrire le terme « quelquefois » ? Dans ce cas-ci, il est important d’identifier de façon précise les situations dans lesquelles vous pourrez l’employer.
4 – La phrase « les reines se sont succédé » est absolument valable
En effet, le participe passé du verbe « succéder » ne s’accorde pas du tout lorsqu’il s’agit de féminin pluriel. Alors la phrase « les reines se sont succédé est tout à fait correcte. Certes, cela fait inapproprié, mais il s’agit bel et bien de la bonne écriture. Le sujet de la phrase est « les reines » et la présence de l’auxiliaire « être » exige que l’on accorde avec le sujet. Toutefois, la présence du pronom « se » marque toute la différence. Elle représente dans cette phrase un COI, et c’est cela qui change les règles.
5 – Les termes « parmi » et « malgré » ne prennent jamais la lettre « s »
La langue française n’est pas une langue compliquée en soi. Il suffit simplement de s’instruire le plus possible et de respecter scrupuleusement les règles et les exceptions. Le tout ne suffit pas de savoir ce qu’il faut faire, mais plutôt ce qui doit être fait. Retenez que ces deux mots ne prennent jamais « s » à la fin, quelle que soit la tournure de la phrase. Ils s’inscrivent relativement dans la même exception que les termes « jamais » et « toujours » qui finissent toujours par « s ».
6 – les termes « cent » et « vingt » ne prennent un « s » que lorsqu’ils sont multipliés
Ainsi, les termes « cent » et « vingt » ne prennent en aucun cas un « s ». Bon nombre de personnes commettent cette erreur durant la rédaction. Bien qu’ils restent pareils dans la locution, on ne peut pas en dire autant dans la rédaction. Vous avez par exemple « les cent personnes » ou les « vingt-deux euros ». Tâchez donc de prendre en compte ces exceptions.
7 – le verbe « appeler » est très capricieux
En effet, le verbe « appeler » est très farceur. Tantôt il possède un seul « l », tantôt il prend 2 « l ». C’est une situation qui intrigue bien des personnes. Pour quelle raison le terme « j’appelle » possède un seul « l » tandis nous « appelons » n’en affiche qu’un seul. Vous devez surtout savoir que lorsqu’on emploie le « nous » ou le « vous », le verbe appeler prend rigoureusement un seul « l ». Néanmoins, quelle que soit la situation, il prend toujours deux « p ».
8 – Il ne faut surtout pas oublier que le terme « omettre » et « commettre » ne présentent pas le même nombre de « m »
De la même manière que le terme « apercevoir » ne dispose que d’un seul « p », le terme « omettre » ne possède qu’un seul « m » alors que « commettre » en possède 2.
9 – Ne jamais écrire « elle s’est permise » ou « je me suis permise »
Qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme, il faut savoir qu’on ne doit absolument pas écrire « je me suis permise » ou « elle s’est permise ». Il s’agit d’une tournure non valable dans la langue française, que ce soit en écrit ou en locution. La raison de cette proscription est relativement identique à celle du point numéro 4 du classement.
10 – Les terminaisons des verbes du 3e groupe ne sont pas si complexes
Vous écrivez avec tant de facilité « il résout » ou « tu vend », mais éprouvez de grandes difficultés à choisir la bonne écriture entre « je peinds » et « je peins ». Il est primordial de vous familiariser de nouveau avec votre Bescherelle afin d’éviter de commettre des erreurs si évidentes.